Le mardi 7 octobre, lors du marché de la mobilité, les étudiants de l’Université ont eu l’occasion de se renseigner sur les différentes possibilités d’étudier à l’étranger. Interview de la responsable et impressions d’étudiants.
Interview de Romaine Brunner, collaboratrice au service des relations internationales et responsable du marché de la mobilité
Spectrum : Quels sont les principaux buts du marché de la mobilité ?
Romaine Brunner : Avant nous organisions des séances d’informations. Mais les étudiants n’étaient pas actifs. De plus il n’y avait souvent qu’un ou deux points de la présentation qui les intéressaient. Au marché de la mobilité, les étudiants peuvent se renseigner sur ce qui les intéresse. Différents stands sont à leur disposition. Ils peuvent soit y lire des informations, soit discuter avec les personnes qui s’y trouvent. Par exemple, des étudiants qui sont partis l’année passée et des personnes d’autres universités qui étudient à Fribourg partagent leur expérience. Il y a aussi un stand d’ESN (Erasmus Student Network), un autre qui informe sur les diplômes de langue – car ils sont parfois demandés par les universités partenaires – et deux stands plus administratifs, l’un du service des relations internationales et l’autre de la faculté de droit. Le but est d’encourager les étudiants à partir en séjour de mobilité.
Qu’avez-vous dû changer après l’exclusion de la Suisse au programme Erasmus ?
Erasmus a été remplacé par Swiss European Mobility. Le financement provient de la confédération et plus de Bruxelles. Nous avons dû changer un peu les formulaires. Mais les conditions pour les étudiants restent les mêmes et les universités partenaires n’ont quasiment pas changé, seules une ou deux ont refusé un accord.
Que conseillez-vous aux étudiants qui aimeraient partir ?
Tout d’abord d’aller sur le site internet, sur le moteur de recherche. Souvent les étudiants ont une destination précise en tête, mais les contrats avec les universités se font par branche. Il est donc nécessaire de regarder quelles universités entrent en compte et de se renseigner sur les cours qui peuvent compter à l’université de Fribourg. Le mieux est de s’y prendre bien à l’avance. Ensuite il faut se lancer ! Il ne faut pas hésiter à se laisser surprendre. Les étudiants ont tendance à vouloir aller dans des grandes villes, à Londres ou à Berlin… Mais un séjour de mobilité dans une université moins prisée, plus petite, est tout autant bénéfique. Cela facilite par exemple les rencontres.
Et les étudiants dans tout cela?
Bettina, étudiante d’Allemagne, à Fribourg pour un semestre
« Je pense que pour les étudiants de l’université de Fribourg le marché de la mobilité est une très bonne occasion d’avoir des contacts avec d’autres étudiants du monde entier. Si j’étudiais ici, je profiterais vraiment de cette manifestation. Et l’offre est super ! Personnellement, j’ai du plaisir à transmettre des informations sur mon université. »
Francisco, étudiant d’Espagne, à Fribourg pour une année
« Le marché de la mobilité est une bonne expérience pour les étudiants étrangers. Nous pouvons partager notre expérience et rencontrer d’autres personnes. »