Tu m’abordes,
On papote,
Tes paroles voilent et embellissent tes intentions.
Je le ressens,
Tu aimerais capter mon attention
Mais ne te méprends pas
Car, je ne suis pas aussi naïve
Que tu te l’imagines !
Je te vois venir
Obnubilé par mes méandres,
Mais entre nous deux,
Je ne laisserais fleurir
Aucune espérance !
Envie et Plaisir
Te poussent à la mythomanie
Mais, sache que désir
Sans lien égale monotonie !
Oui, monotonie
Comme celle de ton discours
Qui est sans pareille,
Mais à l’oreille,
Souffle-moi encore ces doux mensonges
Qui comblent et nourrissent ma vanité,
J’acquiescerais pour faire durer ton songe,
Voilà l’idée !
Toi qui ne songes que par ta tige,
Voulant jouir à tout prix de ce qui t’attires,
Sans songer aux fleurs que tu peux faire périr…