Mieux vaut tard que jamais… voici le deuxième volet de notre série sur les différents services et associations de l’Uni de Fribourg.

Le Service de conseil social et de subsides d’études (SCSSE) ne saurait se résumer à sa fonction d’aide purement financière.  Il  se veut avant tout  un espace d’accueil psychosocial et une oreille attentive aux petits et gros soucis des étudiants.

Le SCSSE voit défiler dans ses bureaux bon nombre de jeunes touchés par la précarité. Sa mission première: fournir une aide pécuniaire et un soutien individualisé en cas de coup dur. Mais pas seulement. Le service propose également une aide administrative. Il renseigne par exemple les étudiants sur les assurances sociales et privées, leur explique comment remplir des formulaires administratifs pour les autorités et propose des budgets d’études personnalisés. Sa plateforme de petites annonces, www.unifr.ch/social/job, propose des offres d’emploi qui permettent de concilier travail universitaire et vie professionnelle. À cela s’ajoutent des conseils précieux pour décrocher un job et faire bonne figure devant un employeur potentiel.

Des solutions en cas de coup dur

Au niveau financier, le service oriente les étudiants dans le besoin vers les services adéquats (office cantonal des bourses d’études, services sociaux communaux, fondations diverses comme Caritas Fribourg qui soutiennent les gens en difficulté, etc.) Le SCSSE propose aux plus démunis des subsides, les exonère de taxes universitaires et leur fournit des bons de repas pour les mensas. En cas de coup dur plus ponctuel, le bureau propose une avance sur les bourses d’études cantonales et prend en charge des frais médicaux imprévus, comme une opération dentaire, ou compense une incapacité de travailler.

Pas de profil type, la crise touche tout le monde

Brigitte Forster-Jucker, assistante sociale diplômée et médiatrice au SCSSE, explique qu’il n’existe pas de profil de l’étudiant type qui vient frapper à sa porte. «Chaque situation offre son lot de complexité et de nouveauté». L’étudiant qui vient nous voir «peut être un trentenaire indépendant, qui peine à joindre les deux bouts, un étranger au bénéfice d’un permis B, sans bourse d’études et avec une restriction quant à son temps de travail rémunéré, ou encore un jeune papa ou une jeune maman».
L’assistante sociale ressent l’impact de la crise économique sur le monde estudiantin. «La situation des étudiants est beaucoup plus complexe et grave qu’il y a quelques années». Ainsi, le nombre de jeunes endettés est en forte croissance. Solution avancée par notre interlocutrice: «Venez nous voir pendant qu’il est encore temps… avant que votre situation pécuniaire ne dégénère complètement!».

Service de conseil social et subsides d’études, rue Techtermann 8, 1700 Fribourg

www.unifr.ch/social

Par Maude Bonvin