Spectrum a interviewé deux étudiantes de l’Université de Fribourg qui travaillent pour la manifestation. Petit tour de l’autre côté du festival.

Elisa, étudiante en Science de la Communication et Anthropologie

Spectrum:  En deux mots, quelle était ta tache au sein du Festival de Locarno?

Elisa: Mon poste se trouve à l’Industry desk. Ici, nous nous occupons de consigner les badges et tout le matériel nécessaire aux accrédités Industry, c’est-à-dire aux producteurs, acheteurs, distributeurs des films.

Spectrum:  Peux-tu donner un côté positif et un négatif de ton travail?

Elisa: Au-delà d’être une bonne entrée économique pendant les vacances, j’ai trouvé dans ce travail plusieurs opportunités. Je viens de Poschiavo, une petite vallée, un peu… morte. À Locarno, je peux vivre 10 jours très actifs, pendant lesquels je vois beaucoup de gens et je parle plusieurs langues. De plus, dans ce travail on apprend à être patient. Toutefois, et ceci peut également représenter un côté négatif car cette patiente a une limite.

Spectrum: Pourquoi as-tu choisi de travailler au Festival à Locarno?

Elisa: J’ai eu la possibilité d’y travailler il y a 4 ans et j’ai trouvé ça génial de voir le Festival derrière les coulisses! De plus, avec mon travail, j’ai la possibilité de regarder les films de Piazza Grande le soir. En bref: ce travail m’occupe 10 jours de mon été et c’est une belle expérience à faire.

Alessandra, étudiante en Histoire et Musicologie

Spectrum: En deux mots, quelle était ta tache au sein du Festival de Locarno?

Alessandra: Je suis engagée à la Digital Library. C’est une petite vidéothèque où tous les films projetés au Festival sont gardés. Seuls les journalistes et les accrédités Industry peuvent y accéder. Les journalistes pour écrire leurs articles. Les accrédités Industry pour regarder les films dans la calme et décider de leur faire la pub ou non.

Spectrum: Peut-on voir les films en avant-première ?

Alessandra: Des films, comme ceux de la sélection Pardi di domani, peuvent être vus avant la projection officielle. Cela représente plus au moins 60% des films. Pour les autres, on fait que des rares exceptions, par exemple pour les journalistes qui ne peuvent pas rester durant tout le Festival.

Spectrum: Est-ce que tu peux donner un point positif et un point négatif de ton travail ?

Alessandra: Je n’ai pas un horaire trop intense, donc je peux aussi profiter pour regarder quelques films et de savourer l’ambiance fantastique du Festival. Par contre, je suis toujours à l’intérieur et quelques fois il y a des longues moments d’attente.

Laura Dick

Alessandra Elisa