C’est le coup classique. On commande une tonne de livres à la BCU pour s’éviter plusieurs voyages et se pose la question du transport. Heureusement, la bibliothèque fournit un sac en plastique. Seulement voilà, trois mètres plus tard, le frêle sac a déjà craqué. Ce genre de mésaventures est certainement déjà arrivé à une majorité d’étudiants.
Désormais, le problème est résolu. La BCU s’est équipée de nouveaux sacs en toile, enfin capables de supporter le poids de gros livres. L’action découle de l’épuisement de stock de sacs en plastique. Après une demande budgétaire refusée, la bibliothèque s’est tournée vers un sponsor, la Banque Cantonale de Fribourg. «La banque a compris notre besoin et a aimablement soutenu la BCU et ses usagers» explique Martin Good, le directeur de la Bibliothèque Cantonale et Universitaire. Orné d’un dessin blanc épuré, le nouveau sac de la BCU fait l’effet d’un contenant VIP. «Le design a été choisi et réalisé par notre sponsor. Une décoration appréciée par les étudiants, enthousiastes» expose le directeur.
Néanmoins, l’information ne s’est encore pas répandue parmi toute la communauté estudiantine, comme le confirme cette étudiante en Philologie Classique qui ignorait que le nouveau service de la BCU. Une autre étudiante, quant à elle, ne savait pas sur quel pied danser en remarquant les sacs en toile à la Médiathèque. Elle avoue en avoir pris un sans savoir si elle en avait l’autorisation. «Le sac n’est pas distribué automatiquement, confirme Martin Good. Il n’est remis qu’en cas de besoin ou à la demande. Nous comptons sur le bon sens de nos usagers». Le but étant que ce nouveau sac, plus solide, serve à un usage prolongé. Si les étudiants jouent le jeu, le côté écologique de la toile sera profitable.
Lise-Marie Piller