Chaque année, le FIFF propose trois ensembles de courts-métrages aux thèmes et origines différents. Partons à la découverte du programme numéro 3.
« The girl with two heads » de Betzabé Garcia, 13 min. : Aperçu rapide des mondes diamétralement opposés d’une mère et sa fille. Quand la première tente de conserver à tout prix sa beauté, la deuxième se bat et se blesse pour se l’approprier. Moment touchant à l’horizon, quand les deux univers se rencontrent.
« Manivelle: the last days of the man of tomorrow » de Fadi Baki, 29 min.: 1945, Liban. Manivelle, un super robot est offert, par la France, au people libanais. A cause de problèmes techniques, le robot rencontre celui qui sera son Gepetto. L’homme le dote d’émotions et le rend toujours plus performant. Comme souvent, c’est la guerre qui meurtrira leur relation de façon irréversible. Du sommet au déclin, nous suivons le destin d’un robot dont la vie semble représentative du destin de sa nation. L’astuce de ce court-métrage est de mêler image d’archive et vie fantasque d’une créature imaginée de toute pièce.
« It was like a mother who buy an expensive watch for her son » Manivelle: the last days of the man of tomorrow
« Les pastèques du Cheikh » de Kaouther Ben Hania, 23min. : Des enfants, viennent trouver le Cheik en prétendant avoir perdu leur mère. Problème, elle s’était endettée auprès d’un voisin. L’homme sage, compatissant aux malheurs de chacun décide de faire la quête. Il réunit une somme qu’il remet aux bambins. Et se rend compte, trop tard, qu’il a été dupé. Point de cadavre, seules des pastèques demeurent dans le cercueil. Effrayé, il tente de cacher ce qu’il sait. Bien mal lui prend, car son second voit ici une opportunité de le doubler.
« The imminent Immanent » de Carlo Francisco Manatad, 15 min. : Une catastrophe naturelle se prépare. La morne vie quotidienne de chacun poursuit pourtant son cours. Certains chantent, d’autres mangent ou travaillent. L’indifférence semble être le seul lien entre tous les personnages. Blasés peut-être d’avoir trop connu de malheurs.
« On the border » de Wei Shujun, 15 min. : Deux jeunes se rencontrent. Lui, cherche son père introuvable, elle, travaille dans le salon que le paternel à l’habitude de côtoyer. Elle se décide à l’accompagner. Très vite, le but poursuivi se transforme et les mènent à se dévoiler l’un à l’autre.