Un couple enlève des jeunes filles pour les torturer et leur faire subir des sévices sexuels le temps d’un week-end. C’est alors qu’ils tombent sur Vicki, une jeune fille parée pour faire la fête, malgré l’interdiction de sortir formulée par sa mère. Manipulée puis droguée, la voilà nouvelle prise du couple instable.
Hounds of love… par instinct (ou à cause de l’analogie faite avec l’allemand « Hunde »), m’a fait pensé que cela voulait dire « chiens d’amour » jusqu’à ce que je remarque que chien, en anglais, se dit « dog ». Pardonner la pauvreté de mon vocabulaire, mais Hounds veut également dire « chiens » en anglais. Maintenant, nous sommes au clair avec le titre, ce que je juge important pour saisir un film. Parenthèse fermée… Des chiens, de l’amour ! Oui, on en retrouve à différentes phases du film et à différents degrés. Ce film nous pousse peut-être même à réfléchir sur ce qu’est l’amour ; peut-il être brutal ? de confrontation ? acheté ? unilatéral ? animal ?
Programmé dans les séances de minuit, soit les séances dédiées à un public averti, et présenté comme un film « qui fait flipper », je m’attendais à réellement être effrayée. Finalement, il ne l’est pas tant que ça, ou alors peut-être ai-je été grandement désensibilisée à la violence cinématographique. Il est vrai que le kidnapping, ainsi que la fin nous tient en haleine ; Vicki va-t-elle s’en sortir ? Va-t-elle pouvoir rejoindre sa mère qui hurle son nom dans la rue ?
A noter que les deux actrices principales ont remporté le prix de meilleure actrice dans des festivals différents. Leurs prestations sont impressionnantes dans des rôles difficiles. Ben Young, le réalisateur et l’auteur du long métrage a également reçu le prix de meilleur réalisateur au Brussel Intl Film Festival. Les plans au ralenti et les longs plans horizontaux nous plonge dans Malcolm Street et son voisinage.
Le film n’est malheureusement plus disponible dans le cadre du FIFF et une sortie dans les salles en Suisse n’est pas encore programmée. Stay tuned.