Le 21. 05. 2021, une manifestation appelée « la Grève pour l’Avenir » va se dérouler en ville de Fribourg, résultat d’une association entre les mouvements féministes, anti-racistes, syndicaux et écologistes. Rencontre avec Maxime Rérat, militant et participant à la Grève pour l’Avenir.
A la croisée de l’échiquier politique de ces dernières semaines, la question de la crise climatique est prépondérante. Maxime Rérat, étudiant en Science des religions et en anthropologie sociale, en a fait lui, l’un de ces sujets de prédilection. En effet, Maxime est engagé au sein de divers organismes militants ou du moins promouvant la cause écologique. Le MUC (Mouvement Universitaire pour le Climat) dont il fait partie, est l’un des exemples de cet engagement tenace qui est né lors des premières grèves climatiques Suisse en 2019. Maxime n’a pas la prétention de faire de sa lutte un sujet apolitique puisqu’il est l’un des initiateurs du référendum Jurassien contre le projet de la loi CO2 du 13 juin, cette dernière est, selon lui : « Une initiative de la droite libérale qui veut taxer les plus pauvres et délaisser les responsabilités de la place financière Suisse. »
Également partisan de la « Grève pour l’Avenir » qui a fait de la crise climatique l’un de ces chevaux de batailles, Maxime et ses ami.e.s du groupe universitaire déidé à la manifestation proposent la tenue d’un stand demain, le 21.05.2021, à 10h à Miséricorde, où créations de pancartes, débats sur l’urgence climatique et discussions sur le futur feront l’objet de la matinée avant le départ du cortège à 14h place George-Python. Il est a rappelé que les idées directrices de la manifestation sont le résultat d’une association entre les mouvements féministes, anti-racistes, syndicaux et écologistes pour « un avenir viable et socialement juste ». Pour Maxime, la croisée des crises d’ordres sanitaires, climatiques, migratoires et économiques donne lieu à la nécessité d’une convergence des combats au sein d’un même événement. Sans oublier que le Coronavirus a révélé bon nombre d’inégalités, de problèmes dans divers institutions publiques et a ainsi relancé l’investissement générale pour ces causes.
Crédits photo mise en avant: www.grevepourlavenir.ch