Du 7 au 9 février 2013 le plus grand Congrès d’Histoire en Suisse se déroulera entre les murs de notre prestigieuse université. Organisé par la Société Suisse d’Histoire, ce congrès attirera des historiens de la Suisse et du monde entier. Pour en savoir plus, Spectrum a rencontré le Prof. tit. Catherine Bosshart-Pfluger, Présidente du département « Manifestations scientifiques » de la Société Suisse d’Histoire ainsi que Dr. des. Ilaria Macconi Heckner, coordinatrice du congrès.
Les Journées Suisses d’Histoire sont organisées, depuis l’an 2007, tous les trois ans par différentes universités de la Suisse. Berne en fut l’hôte en 2007, puis Bâle il y a trois ans et cette année c’est avec fierté que Fribourg accueillera les conférences sur le thème: «Global-Local».
En créant les Journées Suisses d’Histoire, la Société Suisse d’Histoire cherche avant tout à relier les historiens de la Suisse alémanique aux romands. Le but principal de ce nouveau format est l’échange scientifique entre les différentes régions linguistiques de la Suisse ainsi qu’avec l’étranger.
Cette année, le congrès atteint une taille record avec 90 panels répartis sur trois jours et plus de 420 personnes impliquées dans les conférences. (Ndlr: un panel est une réunion de quatre à cinq référents autour d’une thématique entrant dans le thème général et les référents sont des historiens excerçant des professions variées, de professeur universitaire à archiviste). «Je crois que nous sommes arrivés au nombre maximum de contributions possibles en trois jours» confie le Pr. Catherine Bosshart-Pfluger.
«Les référents sont choisis plutôt par rapport à la qualité de leur intervention que d’après leur titre académique» explique la Présidente. «Le but de cette pratique, continue-t-elle, est de donner aux jeunes chercheurs la possibilité de se profiler». Et pour cette édition, le département des Sciences historique de l’Université de Fribourg a choisi le thème «Global-Local». Celui-ci fait référence à la spécificité du canton et de la ville et de Fribourg avec leur bilinguisme et la pluralité culturelle de leur université.
L’idée de ces journées suisses d’histoire était d’impliquer la nouvelle génération d’historiens. «Il fallait se rajeunir, avoir du nouveau public» témoigne la Professeure en Histoire contemporaine à l’Université de Fribourg.
Ainsi, les invitations au congrès ont été envoyées à travers la Suisse et l’Europe, notamment à toutes les universités et à un grand nombre de collèges, aux archives, aux musées et associations d’histoire.
Les étudiants peuvent s’inscrivait online jusqu’au 23 janvier, bénéficiant d’un tarif spécial de 70 francs pour les trois jours. Toutefois, pour les retardataires, il sera encore possible d’acheter des cartes journalières au prix étudiant (25 CHF) le jour même.
Pour de plus amples informations: http://www.journeesdhistoire.ch/
Mathilde Monfrini