Pour alimenter le Fonds Mimosa qui permet d’aider les familles à revenu modeste, la Croix-Rouge organise chaque année une vente de mimosa, depuis plus de soixante ans. Cette année, elle aura lieu les 31 janvier et 1er février. Des étudiants s’engagent.

Tous les ans depuis 1950, le «Mimosa du bonheur» égaye la Suisse romande durant les derniers vendredi et samedi du mois de janvier. Dans de nombreuses villes, des stands sont répartis dans les centres commerciaux et dans les rues. Le canton de Fribourg n’est pas en reste: Fribourg, Bulle, La Tour-de-Trême, Guin, Romont et Villars-sur-Glâne, entre autres, accueilleront les bénévoles pour la vente des petites fleurs jaunes. Tous les participants sont bénévoles.

David Seydoux, sous-directeur de la Croix-Rouge fribourgeoise, explique: «Certains groupements associatifs participent à la vente. Ainsi, par exemple, à Estavayer-le-Lac, elle sera organisée par les Samaritains, et, à Châtel-Saint-Denis, le mimosa sera vendu par les écoles.» Mais une telle action nécessite beaucoup d’autres bénévoles, et certains étudiants décident de s’engager. Marielle, étudiante en français à l’Université de Fribourg, témoigne: «L’ambiance avec les autres vendeurs de mimosa était sympa et j’ai trouvé enrichissant de donner un peu de temps pour une action qui me tenait à cœur.»

Etre bénévole: aider et se sentir utile

Les bénéfices de la vente du canton de Fribourg sont distribués à des enfants du canton dont la famille n’a pas les moyens de leur offrir, notamment, un traitement orthodontique ou la chance de partir en vacances. Un camp d’été est organisé chaque année pour ces enfants, âgés entre 8 et 12 ans, afin qu’ils puissent mettre de côté leurs soucis du quotidien durant quelques jours. Trois quarts des frais sont pris en charge par le Fonds Mimosa.

Certains moniteurs font partie de la Croix-Rouge Jeunesse Fribourg. C’est le cas de Mélina, étudiante en droit, qui participera à son cinquième camp en tant que monitrice bénévole cet été, et qui prend part à d’autres activités de la Croix-Rouge tout au long de l’année. « Lorsque l’on étudie, il nous arrive parfois d’être un peu détachés de la réalité, et plus particulièrement de celle des personnes qui vivent des expériences difficiles, des personnes malades, seules ou à faible revenu par exemple. Il est donc important de rester connectés à cette réalité et de pouvoir être utile. Les échanges que je peux avoir durant le camp m’accompagnent tout le reste de l’année et m’enrichissent beaucoup», confie-t-elle.  Le bénévolat à côté des études demande de l’organisation, et, parfois, il faut savoir dire non aux activités proposées. Cependant, le fait d’être bénévole est une expérience gratifiante.

Il n’est pas nécessaire d’être officiellement bénévole à la Croix-Rouge pour participer aux différentes activités. Ainsi, Marielle accepte de donner un peu de son temps lorsqu’elle est disponible et qu’il manque du monde. Pour elle aussi, il est important de se sentir utile à la société. Elle ajoute: «Dans notre société, où la compétition, la réussite et le profit sont omniprésents, il me semble important de prendre le temps de faire des choses gratuitement, sans espérer que cela se convertisse en argent ou en reconnaissance. »

Participez!

La vente aura lieu cette année les 31 janvier et 1er février. Si vous êtes également sensibles à la situation des enfants immigrés, placés dans un foyer, ou vivant dans des conditions difficiles, engagez-vous pour la Croix-Rouge, faites un don et… faites bon accueil aux vendeurs de mimosa!

Pour toute question relative au bénévolat pour la Croix-Rouge fribourgeoise, envoyez un e-mail à benevolat@croix-rouge-fr.ch ou appelez le 026 347 39 63.

Pour faire un don, rendez-vous sur http://www.croix-rouge-fr.ch/fr/dons.

Amélie Pochon