Ouvert depuis août 2012, « l’arène de l’environnement » est la première de son genre au monde. Elle regroupe des mini-expositions de projets écologiques dans divers domaines et apprend des faits utiles aux visiteurs. Le tout de manière interactive.

Il vaut la peine de faire une excursion en Suisse alémanique rien que pour l’architecture insolite et futuriste de l’Umwelt Arena. La façade externe et le toit sont en surfaces polygonales et entièrement composée de panneaux solaires qui fournissent à eux-seuls l’électricité nécessaire pour alimenter le bâtiment. Cet aspect assurant la non-production de CO2 leur a fait gagner le prix Eurosolar en 2012. Le design interne est lui-aussi remarquable avec ses plateaux de bois enchevêtrés et ses murs de béton en angles obliques.

Étape par étape, étage par étage

Plus de 100 entreprises y participent et sont répartis dans les quatre étages du bâtiment suivant leur secteur d’activité : nature et vie, énergie et mobilité, construire et moderniser, énergies renouvelables.Chaque exposant a un petit pavillon. Contrairement à un salon ordinaire, ils ne vendent rien, mais mettent à disposition des enseignes informatives et des jeux éducatifs autour du  développement durable, du recyclage, de l’énergie et de l’écologie. Malheureusement pour les amateurs, les exposants ne sous-estiment pas leur public. Des panneaux remplis de données complexes, comme des formules mathématiques peuvent perdre le visiteur. Pour simplifier la démarche, des parcours famille, mobilité, énergie et économie sont proposés sous forme de questionnaire. Cela permet de découvrir le plus de choses dans un angle précis, le tout sans s’égarer. Certains après-midi, les visiteurs ont la possibilité de tester des vélos et voitures électriques ainsi que des Segways, ces véhicules à deux roues parallèles qui se tiennent comme une trottinette.

Ouverture au public

Ironiquement, l’Umwelt Arena est difficile d’accès  sans voiture. Située à Spreitenbach, à cheval entre le canton de Zurich et l’Aargauvie, le seul transport en commun se trouve être un bus faisant la navette entre les deux communes industrielles Killwangen et Dietikon. Dû à cet emplacement peu stratégique par voie ferroviaire, il est vivement recommandé aux non-automobilistes de bien planifier leur excursion. Pour les germanophobes, il est à noter que la multitude de la documentation disponible au cours de la visite n’a été uniquement traduite en anglais, ce qui exclut malheureusement une grande partie du public national.

Clarisse Aeschlimann

L’exposition est ouverte du jeudi au dimanche et des réductions étudiant sont disponibles.