Loin de se sentir impressionné par son grand frère Unifactory, le festival Etu’Sound a eu lieu ce vendredi à Pérolles. Au cœur du son.

La découverte d’Etu’Sound se fait toujours de la même manière. D’abord, on en entend parler en première année comme l’une des dizaines d’autres fêtes organisées par les associations universitaires, et on se dit que ça a l’air sympa. Ensuite on s’exclame : « Quoi ! C’est déjà cette semaine ? Et c’est un vendredi en plus ? Ouais mais le vendredi je rentre chez moi… ». Et finalement, après s’être retrouvé·e au premier apéro Etu’Sound, on finit par ne plus rater une seule édition du festival.

À taille humaine

Amateurs et amatrices de marée humaine, passez votre chemin. Le festival ne fait pas dans la démesure, mais mise sur une parfaite connaissance des besoins vitaux des étudiant∙e∙s pour vous attirer dans ses filets.

Et si l’amitié arrive avant la bière à Etu’Sound, ce n’est pas seulement parce qu’on y va entre ami∙e∙s. C’est aussi parce qu’il est impossible d’aller chercher un verre sans croiser la moitié des gens qu’on connaît (mais heureusement, c’est la moitié qu’on préfère).

Bon et mauvais goût

En plus de nos besoins vitaux, le festival sait tout de nos standards les plus élevés comme les plus bas et nous passe tous nos caprices. On retrouve donc une programmation presque entièrement fribourgeoise (pour notre plus grand bonheur) ainsi que bien assez de place pour (mal) danser la salsa et la zumba (quand je vous dis que l’organisation en sait trop sur nous…). Pas fan de déhanchés et de t-shirts fluos ? En froid avec les musicien∙ne∙s fribourgeois∙e·s ? Pas de panique, les stands de boissons et de nourriture sont répartis de manière à pouvoir toujours fuir le plus loin possible sous prétexte de ravitaillement !

Etu’Sound, c’est l’occasion de se sortir entre potes en arrêtant cinq minutes de râler que « le week-end c’est mort à Fribourg ». Du coup, rendez-vous l’année prochaine ?

Et si tu veux tout savoir sur la naissance du festival, on avait mené l’enquête l’année passée ici.

Crédit photo: Etu’Sound/ Crédit illustration: Lydiane Lachat